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Seulement 58% des Français ont acheté des disques en 2012 !
Publié : 19 juin 2013 à 16h41 par La rédaction
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L'envie de se rendre chez le disquaire du coin pour trouver de nouvelle pépite, jusque là encore inconnu de nos oreilles, est aujourd'hui bien loin de nos préoccupations. Le SNEP dévoile les chiffres du marché de la musique en 2012, constat alarmant !
Le SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique), l'organisme en charge de l'établissement d'un classement annuel des meilleures ventes de disques, qui récompense également les lauréats des disques d'or, d'argent, ou de bronze ou mais qui fait aussi des études statistiques dans le domaine musical, présente les chiffres du marché du disque en 2012. Nous savons tous que le marché du disque est en crise. Sur 100 français, 42 n'achètent jamais de disque. En comparaison, en 2005, ils étaient seulement 22. Cette augmentation de 20 points entraine une baisse des revenus du marché de la musique, malgré une baisse du prix des supports musicaux d'environ 10% en 5 ans.
Heureusement, les artistes ont un moyen de se consoler avec leurs lives et concerts, qui leur rapporte beaucoup, voir même de vraiment beaucoup pour certains. Néanmoins, les personnes de l'ombre de la musique, comme les labels, les producteurs ou les disquaires, ne touchent en majorité des bénéfices uniquement sur les ventes de disques. Le coût élevé de la prestation des artistes n'est donc en aucun cas bénéfique pour ces personnes. Ils doivent donc s'adapter à un marché qui a complétement évolué et développer, par exemple, le management de leurs artistes afin de pouvoir survivre.
Malgré tout, on peut ajouter à ce déclin une note positive. Les téléchargements (légaux) ont doublé en cinq ans. Ils représentent 56% des actes d'achats de musique actuels par les consommateurs. On peut également y ajouter le streaming, proposé par des sites comme Deezer ou Spotify, ou plus récemment iTunes Radio qui est un secteur qui ne connaît pas la crise. En effet, il représente 42% des revenues du marché musical numérique.