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La plupart des mutilations de chevaux serait d'origine naturelle

Publié : 9 décembre 2020 à 9h48 par M.J.

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Seul un tiers des faits sur lesquels enquêtent les gendarmes serait imputable à l'action humaine.

Les 200 enquêtes sur les mutilations de chevaux, qui se sont multipliées depuis un peu plus d’un an, commencent à livrer leurs conclusions.

Fait surprenant par rapport à la psychose qui règne chez les propriétaires d'équidés, la thèse d’un vaste phénomène criminel semble s’éloigner, près des ¾ des faits seraient d’origine naturelle.

Les experts évoquent des blessures accidentelles ou la nécrophagie animale par l’action de charognards.

Seuls 16% des cas seraient l'œuvre d’actions humaines.

Une soixantaine de cas fait l’objet d’investigations complémentaires.

Plusieurs affaires de mutilations de chevaux, avec notamment des oreilles coupées de manière quasi chirurgicales ont été recensées chez nous, notamment dans l’Aisne et la Somme.

Le 19 novembre dernier, une ponette avait encore été retrouvée morte, une oreille coupée, dans un centre équestre de Belleu près de Soissons.

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