La lutte contre les rats musqués dans l'Audomarois s'intensifie

29 avril 2019 à 8h19 par M.J.

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Une nouvelle stratégie vient d'être établie, elle sera testée très prochainement.

Les différents acteurs du marais de l'audomarois se sont retrouvés autour du Préfet du Pas-de-Calais pour convenir de la nouvelle phase du plan de lutte contre la prolifération de rats musqués.

La nouvelle stratégie adoptée repose sur un renforcement des moyens humains et sur l'expérimentation de nouvelles techniques de piégeages.

Concrètement, selon la Préfecture du Pas-de-Calais, le plan se traduira par :

  • - un renforcement de la brigade des piégeurs professionnels. L'autorisation pour les piégeurs agréés de la CAPSO (Communauté d'Agglomération du Pays de Saint-Omer) de pénétrer sur les propriétés privées pourra être renouvelée par arrêté préfectoral.
  • - une plus grande implication des bénévoles des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles dans les battues administratives contre les rats musqués. Leurs actions seront désormais coordonnées avec celles des piégeurs professionnels.
  • - une étude a été sollicitée auprès du centre pénitentiaire de Longuenesse pour mettre à contribution les détenus dans cette lutte. Il s'agirait de mettre en place un chantier d'insertion extérieur, destiné à la préservation du marais audomarois.
  • - les particuliers seront encouragés à développer les bonnes pratiques. Par exemple ils sont invités à maintenir des bandes enherbées le long des berges, ce qui permet d'identifier la présence de rats musqués, de leur fournir des graminées pouvant servicr de nourriture alternative aux cultures maraîchères et d'accroître l'efficacité du piégeage.

La lutte contre les rats musqués est un véritable enjeu de préservation du marais audomarois.

Pour des raisons sanitaires, le rat musqué n'a pas eu de prédateur naturel depuis 2009 et du coup il prolifère et provoque de nombreux dégâts.

Il s'attaque aux cultures maraîchères, provoque l'affaissement des berges et l'envasement des cours d'eau, augmentant ainsi les risques d'inondations.

Les autorités rappellent que le rat musqué représente aussi une menace en terme de santé publique, de par les maladies dont il est porteur (leptospirose et salmonellose).

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