Collégienne retrouvée morte dans une malle : ce qu'a dit la principale suspecte aux enquêteurs

Une femme de 24 ans, suspectée du meurtre et du viol de Lola, a été mise en examen et placée en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte ce lundi des chefs de "meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie", "viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie, et recel de cadavre". La collégienne de 12 ans a été retrouvée morte dans une malle, vendredi, dans le 19ème arrondissement de la capitale.

Les parents de Lola ont signalé sa disparition vendredi. L'adolescente a été vue pour la dernière fois avec la suspecte. Les deux ont été filmées par les caméras de vidéosurveillance de la résidence où le père de la victime travaille comme gardien. La meurtrière présumée sera aperçue plus tard en train de tirer une malle et deux valises cabines.

 

La meurtrière présumée aurait attiré Lola dans l'appartement de sa soeur

Face aux enquêteurs en garde à vue, la principale suspecte aurait alterné "entre reconnaissance et contestation des faits", d'après le communiqué de la procureure de la République de Paris. La meurtrière présumée a d'abord raconté avoir attiré Lola dans l'appartement de sa sœur, situé dans le même immeuble des parents de la victime.

La suspecte aurait ensuite imposé à Lola "de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d'autres violences ayant entraîné la mort". Elle aurait ensuite dissimulé le corps de la victime dans une caisse. L'autopsie a montré que Lola était morte asphyxiée. Elle a également subi des coups après sa mort. Le mobile du crime reste lui à déterminer. La suspecte a évoqué en garde à vue un différend qu'elle aurait eu avec la mère de Lola au sujet d'un pass d'entrée pour accéder à l'immeuble.

D'après nos confrères de BFM TV, la suspecte de 24 ans faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire sous 30 jours. De nationalité algérienne, elle était arrivée en France en 2016 et avait bénéficié à l'époque d'un titre de séjour étudiant qui était périmé aujourd'hui. 

Dans cette affaire, un homme de 43 ans a également été mis en examen pour "recel de cadavre". Il est accusé d'avoir véhiculé la suspecte et la malle contenant la victime entre Paris et Asnières-sur-Seine.